La guerre en Ukraine a provoqué une crise humanitaire sans précédent en Europe, 5.9 millions d’Ukrainiens ont quitté le pays (principalement des femmes et des enfants) tandis que plus de 7 millions ont fuit les combats mais sont restés dans le pays.

Des causes oubliées, ce n’est malheureusement pas ce qu’il manque et la crise Ukrainienne risque de provoquer une grave crise alimentaire en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. En effet, le début de la guerre a interrompu les exportations de céréales depuis l’Ukraine (maintenant réservées au pays) et grandement réduit les exportations en provenance de Russie.

Certains pays, comme le Liban que nous supportons à travers notre campagne, sont grandement dépendant des exportations en provenance de l’Ukraine et de Russie. Nos partenaires sur le terrains nous rapportent ainsi une hausse des prix des denrées alimentaires de plus de 30 % alors que la pays a déjà vu une augmentation de 250 % de ces même prix à cause de la crise économique.

Le Liban n’est pas le seul pays impacté, en effet, l’indice du prix des denrées de base n’a pas été aussi élevé depuis 60 ans. L’Ukraine et la Russie représente à eux seul 15 % de la production mondiale de céréale et 30 % des exportations. Couplé à l’augmentation des coût de production agricole et à de mauvaise récolte en Amérique du Sud, la situation actuelle pose une grave menace sur la sécurité alimentaire de millions de personnes. Des premières analyse de la FAO montre que le conflit Ukrainien pourrait forcer 7 à 13 millions de personnes supplémentaire en situation de sous-nutrition et aggraver la situation des millions de personnes déjà en sous-nutrition.